Préparation des populations :
Cette étape consiste d’abord à informer suffisamment les populations sur tous les aspects liées à cette forme de la libre administration afin de les impliquer pour une meilleure appropriation.
Un plan de communication a été mis en place afin de :
- Faire connaître et mieux comprendre la politique de décentralisation ;
- Susciter la mobilisation et les concertations des populations ;
- Vaincre certaines résistances.
La stratégie de communication a consisté à mettre en place des Groupes Régionaux et Locaux (GREM, GLEM). Ils sont composés de d’hommes et de femmes dont la représentation tient compte des configurations ethniques, géographiques, culturelles et économiques.
La phase de découpage territorial a été émaillée de moult débats et concertations entre les populations pour définir les limites des futurs Communes. Les critères fondamentaux de regroupement demeurent la volonté partagée de vivre ensemble, des réalités historiques et sociaux-culturelles, la viabilité économique de territoire.
Ce processus a conduit à la création, en 1996, de 701 premières Communes, bien qu’il y ait certains litiges et contestations liés surtout aux noms et chef-lieu de Communes. En plus, 2 autres Communes sont créées plus tard.
Démarrage des collectivités :
Cette phase opérationnelle de démarrage s’est concrétisée par la mise en place effective de trois échelons de collectivités territoriales décentralisées réparties ainsi : 703 Communes, 49 Cercles, 8 Régions et 1 District. Les premières élections communales s’étant déroulées en 1999.
D’autres représentations des élus sont crées :
- Le Haut Conseil des Collectivités Territoriales (niveau national).
- L’Association des Maires du Mali (AMM).
- L’Association des Collectivités Cercles et Régions du Mali (ACCRM).
